Professeur Roger Erivan, quelle est votre fonction ?

Depuis un peu moins d’1 an, je suis devenu professeur… C’est un parcours qui comporte plein d’étapes différentes. Après la thèse de médecine, il faut avoir fait un Master 1, un Master 2, une thèse d’université, donc une thèse que l’on appelle « de science ». Il faut faire une habilitation à diriger la recherche… sans oublier une année de mobilité pour laquelle, j’étais parti à Chicago, puis à Barcelone justement pour étudier les greffes. Après, j’ai présenté le concours de Professeur que j’ai eu l’année dernière.

Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie Roger Erivan ? 

Dans la vie de tous les jours, cela ne change pas grand-chose, parce qu’on fait déjà toute l’activité d’enseignement, toute l’activité de recherche qui incombent à ce poste. Après, ce qui change, c’est une reconnaissance, d’être « récompensé », de tout le travail fourni.

Est-ce que cela apporte une crédibilité supérieure ?

Oui, bien sûr. Après, dans le domaine des greffes qui nous intéresse, on était quand même déjà très connus. Mais c’est sûr que ça ne fait que mettre un coup de projecteur sur tout le parcours qui a été mis en place.

Vous êtes fortement impliqué dans cette Ostéobanque qui vous tient à cœur. Comment est né le projet à l’époque et qu’est-il en train de devenir aujourd’hui ?

En fait, Ostéobanque, au départ, a été créée par un besoin, le besoin de pouvoir réaliser des greffes. La structure a été montée de façon associative parce que c’était ce qui nous paraissait le plus en cohérence avec ce qu’on avait envie de monter… Au départ, on ne s’intéressait qu’aux têtes fémorales parce que c’était ce qui était « facile », c’est-à-dire « facilement accessible » parce que ce sont des déchets opératoires obtenus sur des patients. Ce sont des tissus qui, au lieu d’être jetés, sont réutilisés. Puis, rapidement, est apparu le problème des greffes de tendons. Maintenant, c’est vraiment notre principale activité face à ce besoin sur tout ce qui est greffes de ligaments, greffes de ménisques.

Pour retrouver l’interview dans son intégralité : https://youtu.be/tG522eTz3sE

𝑳𝒆 𝑷𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕 𝑰𝑴𝑶𝑻𝑯𝑬𝑷 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆́ 𝒑𝒂𝒓 𝒍’𝑼𝒏𝒊𝒐𝒏 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑭𝒐𝒏𝒅𝒔 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝑫𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑹𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 (𝑭𝑬𝑫𝑬𝑹)